Il sommeille en moi, se réveille le matin, se gratte les couilles devant la météo. J' en passe.
Sa mitrailleuse est dans la bouche, ses fausses bonnes raisons, sa dépression sont des bombes, il se fait péter au milieu de tout le monde tous les jours criant que la vie est pourrie.
Ce connard en veut aux handicapés parce que leurs places sont toujours vides dans les parkings et que pour lui même il n'y en a pas.
Ce terroriste on le connait tous il ne faut pas lui marcher sur les pieds.
L'enfer: c'est les autres. Jean Paul Sartre l'a dit c'est donc pas une connerie.
Alors quand c'est Cabu qu'on assassine alors la, les beaufs peuvent dire qu'ils ont trouvé leur maître.
Connard magazine a encore de longs jours devant lui à moins qu'il ne rencontre d'ici peu ce grand Allah qui doit être un peu confus ce soir. Son plus fidèle caricaturiste est mort.
Il va drôlement se faire chier.
Le dimanche il se reposait de la connerie humaine, le mercredi il lisait Charlie pour se consoler d'avoir crée peut être un matin, la gueule de bois, cette bande de connards qui parle toujours d'amour avec des armes.
Cabu mon ami, mes larmes sont amères.
Notre Père qui êtes aux cieux,
Que le nom de Cabu soit sanctifié.
dis moi,
Y a t il le rire après la mort?
Un enfer de Beaufs?
les deux?
Plus rien qu'une page blanche?
Non c'est vrai, ce monde est une caricature.
Si ca se trouve mon Dieu, tu as la même gueule que Cabu.
vu que tu as créé les hommes à ton image. Les vrais.
Cabu mon ami.
Je suis Charlie.
Un peu mort, mais toujours en vie.
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